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The Summer Girl (Avalon Bay, #3)(19)

Author:Elle Kennedy

D’un autre c?té, lorsque l’ex-femme de son mari la qualifie avec dédain d’infirmière, on peut comprendre que Nia ne veuille pas de la fille de cette aigrie dans sa maison. Ce surnom d’infirmière m’agace aussi, d’autant plus qu’il est totalement infondé. Nia n’a jamais été l’infirmière de papa. Elle était sa kinésithérapeute après l’accident de voiture qu’il a eu peu de temps après son divorce avec ma mère. Il a d? être opéré d’une déchirure du biceps et Nia s’est occupée de sa rééducation. C’est comme ?a qu’ils se sont rencontrés et qu’ils sont tombés amoureux.

– Maman, il faut que j’y aille, je reprends, fatiguée de cette discussion. Grand-mère m’attend pour la raccompagner.

En réalité, grand-mère est en pleine conversation avec Mackenzie. Toutes les deux penchées en avant, l’air passionnées, elles sont totalement absorbées par ce qu’elles se racontent.

– D’accord, ma chérie. Je te verrai le mois prochain.

– J’ai h?te.

Je suis épuisée quand je retourne au bar. Parler à maman me donne l’impression d’avoir fait la guerre. Grand-mère me regarde, un peu inquiète.

– Tout va bien ?

– Tout va bien.

Je mens, c’est ce que j’ai pris l’habitude de faire. J’affiche un grand sourire, comme si les attaques de maman contre mon physique, mon père et tout ce que je fais n’avaient aucun effet sur moi.

– Je disais justement à ta grand-mère qu’il y a une fête avec un grand feu de camp chez moi ce soir, me dit Mackenzie avec beaucoup de gentillesse. Je re?ois quelques amis. Tu veux te joindre à nous ?

Mon premier réflexe est de dire non merci, en prétendant que je suis occupée. Je suis tellement mal à l’aise avec des étrangers. Mais je me rappelle que le petit ami de Mackenzie est ami avec Tate. Ce qui veut dire que Tate pourrait être là. Ce qui veut dire aussi que je pourrais peut-être trouver le courage de… de quoi ?

De l’inviter à sortir avec moi, par exemple.

De lui faire une proposition.

De me déshabiller et de lui ordonner de faire bouger ma vie.

Bon OK, peut-être que je ne vais pas aller jusque-là. Mais depuis une semaine que je suis à Avalon, Tate est le seul gar?on que j’ai croisé qui fait battre mon c?ur. J’ai l’impression que je vais le regretter si je n’essaie pas d’arrêter mes babillages et que je ne lui demande pas de sortir avec moi. Et j’imagine que le meilleur moment, c’est ce soir.

Chapitre 7

Cassie

Les jumeaux Hartley habitent une maison de plage simple et discrète. Avec sa grande terrasse couverte et sans aucun voisinage, elle ne ressemble pas du tout à la maison de mes grands-parents qui a été construite il y a une vingtaine d’années et qui a un aspect plus moderne. Cette maison est dans la famille depuis près d’un siècle. Vieille, délabrée et pleine de charme, marquée par le temps et les intempéries. Malgré tout, le toit a l’air neuf et la terrasse couverte a manifestement été repeinte récemment. Visiblement, leur maison est en pleine rénovation.

La porte d’entrée grince bruyamment lorsque Mackenzie l’ouvre pour me faire entrer.

– Hello ! (Elle a l’air ravie de me voir.) Tu as réussi à nous trouver.

– Encore merci de m’avoir invitée !

Je tripote machinalement la boucle de la ceinture de mon short en jean. Malgré les reproches de ma mère, je porte un tee-shirt court qui laisse entrevoir une partie de mon ventre et des tongs noires que Mackenzie me demande de laisser à l’entrée.

– Allons derrière, dit-elle en me conduisant jusqu’à des portes coulissantes en verre à travers le salon et la cuisine de style très campagnard.

On se retrouve sur une immense terrasse qui surplombe l’océan, avec un escalier en colima?on tout en bois qui descend jusqu’à la plage. Rien que cette vue, ?a n’a pas de prix et je sens l’air du large dès que nous arrivons.

– Waouh ! je m’exclame, c’est une vue de malade ! Je suis étonnée que des promoteurs n’aient pas essayé de s’emparer du site pour y construire une série de petits apparts ou quelque chose comme ?a.

– Oh, ils ont bien essayé, mais on ne vendra jamais !

Cooper Hartley vient d’arriver derrière nous. Il sort de la cuisine, torse nu et pieds nus, vêtu seulement d’un maillot de bain rouge. Ses deux bras sont couverts de tatouages et ses abdominaux durs comme de la pierre. J’en ai plein les yeux rien qu’en le regardant.

Peu après, j’aper?ois un deuxième Cooper qui appara?t sur ma gauche, en haut des escaliers branlants. Lui aussi est torse nu, mais ce Cooper-là est mouillé, comme s’il venait de se baigner. Il est grand et, quand il s’approche, je vois des gouttes d’eau de mer ruisseler le long de son grand corps musclé jusqu’aux lattes en bois de la terrasse.

– Waouh ! Vous vous ressemblez tellement !

– Non, dit le nouvel arrivé. Moi, je suis bien plus beau.

– Conneries, rétorque Cooper.

Les yeux au ciel, Mackenzie me présente Evan, le frère jumeau de Cooper, qui me lance un sourire super sexy avant de dispara?tre dans la maison.

– Allez, viens, dit-elle en me prenant le bras. Tout le monde est déjà sur la plage.

Nous descendons sur le sable, où plusieurs chaises longues et fauteuils Adirondack sont disposés en un cercle désordonné autour du foyer. Le soleil n’étant pas encore couché, le feu n’est pas allumé, il fait encore si chaud qu’un feu de camp serait inutile.

Sur l’une des chaises longues, une blonde platine est assise sur les genoux d’un type qui, même assis, a l’air massif. Un mètre quatre-vingt-quinze au moins, avec d’énormes bras musclés qui pourraient probablement soulever tout le monde dans l’assemblée. Une superbe brune en bikini noir est affalée sur la chaise longue d’à c?té, surfant sur son portable, tandis qu’une autre fille avec une queue-de-cheval perchée sur sa tête et au teint mat, debout derrière une table en plastique chargée des boissons, verse de l’alcool dans un grand gobelet en carton.

Mackenzie fait rapidement les présentations. La fille derrière la table s’appelle Steph. Le couple sur la chaise, c’est Heidi et son copain Jay. Quant à la brune, c’est la s?ur de Jay, Genevieve, la fiancée d’Evan Hartley.

– Vous êtes fiancés, je demande, étonnée.

– Bien s?r, répond Genevieve. Et, s’il te pla?t, ne me dis pas que je suis trop jeune, je l’entends déjà tous les jours de la part de mes frères, ?a suffit.

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