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The Summer Girl (Avalon Bay, #3)(68)

Author:Elle Kennedy

Moi : ?videmment. Je vais juste le mettre sur Twitter, mais pas sur mes autres réseaux sociaux, juré. Question d’exclusivité, tu vois.

Tate : Nickel. 25591. Je suis en chemin. Je prends une douche rapide et je te rejoins.

Parfait.

De mon c?té, je suis prête à partir. Je me suis rasée entièrement, donc je suis plus lisse et plus douce que les fesses d’un bébé. J’ai choisi le blanc pour le soutien-gorge en dentelle et le string assorti que j’ai achetés en ville tout à l’heure. D’après la vendeuse, la couleur de cet ensemble est blanc virginal. ?a m’a fait tellement rire que j’ai acheté l’ensemble tout de suite. Heureusement, le blanc me va très bien. Lorsque je suis sortie de la cabine d’essayage, Joy et la vendeuse m’ont assuré qu’avec cette tenue, aucun homme ne pourrait résister à mettre ses mains sur moi.

Il n’y a qu’un seul homme qui m’intéresse ce soir.

Je regarde une dernière fois mon reflet dans le miroir de l’entrée. J’ai lissé mes cheveux, je ne les ai pas attachés. Très peu de maquillage, juste un peu de brillant à lèvres et un léger mascara. Certainement pas de fard à joues ; de toute fa?on, je vais rougir. C’est ma croix. Je n’ai même pas de fard à joues dans ma trousse de maquillage.

Comme je ne peux tout même pas me pavaner dehors en sous-vêtements, j’enfile une robe débardeur ample et je glisse mes pieds dans une paire de tongs. J’emprunte le chemin qui longe nos maisons et me dirige vers la terrasse arrière des Jackson. Je tape le code sur la porte et j’entre.

Apparemment, Tate garde la maison impeccable. J’aime bien ?a. Je me dirige vers le grand escalier circulaire du hall d’entrée peint en bleu nautique et orné de boiseries blanches. Arrivée en haut, j’ai une idée. Je redescends, j’enlève une tong, la laisse sur le parquet, j’enlève l’autre, la laisse sur la première marche et enfin, j’enlève ma robe que je laisse à mi-chemin dans l’escalier. Souriant en pensant à la petite tra?née que je laisse derrière moi, je me dirige vers la chambre d’amis où Tate est logé.

Son lit est fait. La couette sent bon l’assouplissant et le parfum masculin unique de Tate, une senteur qui me fait toujours penser à la mer. Je ne suis pas surprise que tout soit rangé au cordeau. Il m’a dit un jour qu’il avait pris cette habitude en faisant des camps scouts. Parce que, bien s?r, Tate a été scout. Apparemment, son père était son chef, ce qui ne me surprend pas non plus. Gavin Bartlett est l’exemple même du père archi sympa.

En parlant de Gavin, Tate m’a dit plusieurs fois que ses parents voulaient m’inviter à d?ner. Jusqu’à présent, j’ai refusé. Un d?ner avec ses parents donnerait l’impression qu’on sort ensemble pour de vrai. Or j’essaie de garder une certaine distance, je sais que notre histoire n’est qu’un flirt passager. Je retourne à Boston à la fin de l’été, ce n’est pas comme si les relations longue distance fonctionnaient. Et puis, j’ai déjà dit à Tate que je ne voulais pas une vraie relation et lui non plus. Il veut juste s’amuser. On veut juste s’amuser tous les deux.

Je commence à légèrement paniquer quand j’entends enfin la porte d’entrée s’ouvrir. L’alarme émet ensuite quelques bips, puis s’arrête lorsque Tate la rebranche. Quelques secondes après, j’entends sa voix à peine perceptible :

– Qu’est-ce que…

Je pouffe de rire… quelqu’un a repéré mes tongs et ma robe sur les marches.

– Cassie ? s’écrie-t-il avec méfiance.

Des pas s’approchent dans l’escalier.

– Par ici ! je lance.

– Ah, tant mieux. (Sa voix se fait plus forte.) J’avais peur de te trouver assassinée là-haut.

Je pouffe de rire encore plus.

– Pourquoi veux-tu qu’un meurtrier laisse mes vêtements dans son sillage ?

Je l’entends s’approcher de la chambre.

– Je ne sais pas. Pour brouiller les pistes et…

Tate s’arrête net dans l’embrasure de la porte. Sa pomme d’Adam fait un va-et-vient rapide dès qu’il m’aper?oit. Ses yeux s’enflamment tout de suite.

– Merde ! Waouh !

– Quoi ? je demande, l’air innocente.

– Arrête… Tu es… (Il déglutit à nouveau.) Tellement… belle…

Ses yeux affamés dévorent mon corps que j’ai positionné fa?on pin-up, rien que pour lui. Un genou en appui, la tête posée sur ses coussins et le dos arqué qui fait ressortir mes seins de manière aguichante Il est rare que je mette mes deux chéris en valeur comme ?a, mais j’aime la fa?on dont il les regarde en ce moment.

Un sourire malicieux complète le tout.

– Tu vas rester là à me regarder ou tu vas te déshabiller ?

Sans un mot, Tate attrape le bord de sa chemise.

– Bon choix.

En riant, il la retire, laissant appara?tre son torse bronzé et musclé.

– Qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour mériter ?a ? me demande-t-il.

Il me pose une question ou il fait un constat ?

– Tu aimes ? je lui demande en jouant avec le petit n?ud en dentelle de mon soutien-gorge et en lui lan?ant un sourire faussement timide.

– J’adore !

Il défait son pantalon, l’enlève ; son cale?on dispara?t à son tour. Il est maintenant nu, avec une érection bien visible. Il fait un pas en avant.

– Tu veux toujours prendre ton temps ?

Je le nargue, exprès.

– Je ne sais pas si c’est toujours possible, marmonne-t-il en grognant.

Il est maintenant sur le lit, il s’allonge sur moi. Nos lèvres se touchent… ?a devient chaud et sale très vite. On s’embrasse avec avidité, nos mains impatientes glissent sur nos corps respectifs. Tate ne fait rien pour enlever ma lingerie. Il lève la tête, respire fort, puis embrasse ma poitrine par-dessus mon soutien-gorge.

– C’est tellement sexy, gémit-il. (Ses doigts effleurent le bord en dentelle.) Excellent choix, le blanc.

Je suis heureuse qu’il approuve.

Lentement, sa main descend le long de mon ventre vers les cordons tout fins de mon string.

– Oh… gémit-il encore. Je n’ai même pas envie de te l’enlever. Le soutien-gorge non plus. J’ai envie de te baiser comme ?a.

Il caresse mon clito par-dessus ma culotte, un frisson de plaisir me donne la chair de poule sur tout le corps. Son érection est lourde contre ma cuisse, un rappel érotique de ce que je suis sur le point de vivre. Je n’en peux plus d’attendre. La gorge sèche, j’attrape sa queue et la serre bien fort entre mes doigts et…

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