The Summer Girl (Avalon Bay, #3)(93)
Il me pose une question ou il fait un constat ?
– Tu aimes ? je lui demande en jouant avec le petit n?ud en dentelle de mon soutien-gorge et en lui lan?ant un sourire faussement timide.
– J’adore !
Il défait son pantalon, l’enlève ; son cale?on dispara?t à son tour. Il est maintenant nu, avec une érection bien visible. Il fait un pas en avant.
– Tu veux toujours prendre ton temps ?
Je le nargue, exprès.
– Je ne sais pas si c’est toujours possible, marmonne-t-il en grognant.
Il est maintenant sur le lit, il s’allonge sur moi. Nos lèvres se touchent… ?a devient chaud et sale très vite. On s’embrasse avec avidité, nos mains impatientes glissent sur nos corps respectifs. Tate ne fait rien pour enlever ma lingerie. Il lève la tête, respire fort, puis embrasse ma poitrine par-dessus mon soutien-gorge.
– C’est tellement sexy, gémit-il. (Ses doigts effleurent le bord en dentelle.) Excellent choix, le blanc.
Je suis heureuse qu’il approuve.
Lentement, sa main descend le long de mon ventre vers les cordons tout fins de mon string.
– Oh… gémit-il encore. Je n’ai même pas envie de te l’enlever. Le soutien-gorge non plus. J’ai envie de te baiser comme ?a.
Il caresse mon clito par-dessus ma culotte, un frisson de plaisir me donne la chair de poule sur tout le corps. Son érection est lourde contre ma cuisse, un rappel érotique de ce que je suis sur le point de vivre. Je n’en peux plus d’attendre. La gorge sèche, j’attrape sa queue et la serre bien fort entre mes doigts et…
On sonne à la porte.
Surpris, on sursaute tous les deux.
– Tu attends quelqu’un ?
– Non, pas que je sa…
Il s’interrompt. Son visage, rouge il y a deux secondes, commence à p?lir.
Maintenant, c’est son portable qui bipe.
– Eh merde, il ne manquait plus que ?a, marmonne Tate entre ses dents.
Il saute du lit, attrape son portable en fouillant dans la poche de son pantalon et laisse échapper un autre juron en lisant le texto.
– Qu’est-ce qui se passe ? je lui demande en me redressant.
Pour une raison que j’ignore, je ressens le besoin de baisser les bras pour couvrir mes seins prêts à déborder des bonnets de mon soutien-gorge.
La sonnette retentit à nouveau.
– Tu sais qui c’est ?
Il lève la tête, la mine défaite.
– Mon rendez-vous.
Chapitre 22
Tate
Avant que je puisse réagir, Cassie est hors du lit et se précipite dans le couloir.
– Cass ! attends…
– Tu te fous de ma gueule ? me répond-elle sans se retourner.
J’attrape mon cale?on, je me dépêche de l’enfiler et je suis dans le couloir, juste au moment où elle arrive en haut de l’escalier. Putain, son cul est magnifique dans cette culotte sexy en plus. Je ne parle pas de ses seins qui débordent pratiquement de son soutien-gorge, d’autant plus qu’elle respire très fort. Il y a un instant, j’étais sur le point de la dévorer. Maintenant, je lui cours après pour l’empêcher de partir.
Elle ramasse sa robe qui tra?ne sur l’escalier et l’enfile en descendant. Je me dépêche de la suivre.
La sonnette retentit à nouveau, ce qui me fait grimacer.
J’avais complètement oublié Nicole. Je suis un connard, je sais ! Il faut dire que j’ai fixé ce rendez-vous dimanche dernier, quand j’essayais de ne pas trop penser à Cassie. Bien s?r, avec la semaine chargée que j’ai eue, j’ai totalement oublié de l’annuler.
Le regard meurtrier de Cassie me transperce.
– Je n’arrive pas à croire que tu aies donné rendez-vous à une autre fille ce soir ! C’était quoi le plan, exactement ? Tu devais la voir en premier, et moi juste après ? Ou faire des allers-retours entre les deux maisons, comme Hannah Montana1, en prétendant pouvoir être aux deux endroits à la fois ? Est-ce que, par hasard, je n’aurais pas g?ché ton petit plan en venant ici à sa place ?
– Non, pas du tout, je lui réponds en arrivant au bas de l’escalier. (Elle enfile ses tongs et se dirige vers la porte d’entrée.) Cassie, attends, laisse-moi t’expliquer…
– Non ! crie-t-elle d’un ton sec.
Elle ouvre la porte et se retrouve nez à nez avec Nicole qui ne comprend rien.
– Oh, je suis désolée, dit-elle, étonnée. Je vous dérange… ?
– Nope ! répond Cassie en filant en trombe. Il est tout à toi.
Je la regarde s’éloigner… pour mon plus grand malheur.
– Putain… je gémis en me passant les mains sur le visage.
Je ferme brièvement les yeux ; je suis tellement contrarié. Quand je les rouvre, je me retrouve face au mécontentement visible qui assombrit le visage de Nicole.
– Euh… ouais, j’ai interrompu un truc, c’est évident. C’est quoi ce bordel, Tate ?