The Summer Girl (Avalon Bay, #3)(98)
Je commence doucement par embrasser son cou tout en me délectant de la fa?on dont elle frissonne. Ses mains vont et viennent entre mes omoplates, caressent l’arrière de ma tête, s’emmêlent dans mes cheveux. C’est tout simplement génial. Je saisis le bas de son débardeur et le fais remonter vers le haut, mes lèvres glissent sur sa peau ainsi découverte jusqu’à ce qu’elles atteignent sa clavicule et se heurtent au tissu de son débardeur, bloqué en boule sous ses aisselles. Je tire encore dessus.
– Enlève-moi ?a, je lui ordonne.
En riant, elle se relève sur le lit pour enlever son débardeur et le haut de son bikini. Je touche alors son short et lui donne une petite tape sur le c?té de son cul.
– Soulève, je grogne.
– J’adore ton langage monosyllabique d’homme des cavernes.
– Je m’en serais douté.
Elle lève ses fesses et je lui arrache son short et ses sous-vêtements que je jette au fond de la cabine. Je réalise soudain que c’est la première fois que je la vois entièrement nue. Je n’arrive même pas à y croire. Je me redresse sur un coude pour l’admirer, ma main glissant sur sa chair parfaite. ? part sa poitrine, elle est plut?t menue. J’effleure sa cage thoracique, sentant ses formes sous le bout de mes doigts. L’os saillant de sa hanche.
Elle me regarde pendant que je la touche.
– Tu cherches à m’exciter.
– Non, je prends le temps d’apprécier.
Mes doigts passent doucement sur un de ses genoux avant de glisser vers la jonction de ses cuisses. En me léchant les lèvres, je fais glisser mes doigts sur sa fente.
Elle commence à respirer plus fort.
– C’est tellement bon.
– J’ai à peine commencé.
En souriant, j’enlève ma chemise tout en gardant mon bermuda. Pour l’instant, je n’ai pas besoin de l’enlever. Je saisis ensuite ses chevilles et commence à la tirer jusqu’au bord du lit. Il n’y a pas beaucoup de hauteur sous plafond dans cette cabine, je dois donc m’agenouiller devant elle et je plonge mon visage entre ses jambes.
Nous gémissons tous les deux dès que ma langue entre en contact avec elle. C’est ce que je préfère au monde. Je pense que Cassie ne m’a pas cru quand je lui ai dit ?a, mais c’est la stricte vérité. Rien ne m’excite plus que d’avoir ma tête entre les jambes d’une femme. La faire gémir, la voir se tortiller, entendre ses halètements, sentir ses cuisses se resserrer autour de moi, savoir qu’elle est désespérée de me garder là où elle en a le plus besoin, c’est le summum de l’excitation sexuelle ! Putain… c’est trop bon.
Alors que mon érection cogne fort contre ma braguette, je la travaille avec ma langue et mes doigts, jusqu’à ce que je l’entende enfin, ce bruit… mon bruit préféré. ? mon tour je gémis, tellement j’aime ?a, et je sais qu’elle ressent cette réponse grave et rauque de ma gorge vibrer sur son clito. Ses hanches commencent à bouger. Elle se frotte contre mon visage, prenant tout le plaisir que je lui offre, et ce n’est que lorsqu’elle s’immobilise complètement que j’abandonne cette position et commence à l’embrasser le long de son corps.
Elle accueille mon baiser et j’aime ?a. Elle se fout bien que son go?t intime soit encore sur ma langue. Elle me dévore pratiquement le visage, ses ongles s’enfoncent dans mes épaules tandis que l’autre main cherche fébrilement le haut de ma fermeture ?clair.
– Pourquoi tu portes encore ce truc ? C’est vexant…
– Oh… ?a te contrarie ?
– ?videmment, ?a me contrarie même beaucoup…
Je la laisse me mettre sur le dos. Elle attrape mon bermuda, le fait descendre rapidement le long de mes hanches. Tout à coup, ma queue jaillit, dure et impatiente.
Cassie me regarde d’un air amusé.
– Quelqu’un est excité.
– ?videmment que je le suis, tu t’attendais à quoi ?
J’aspire une grande bouffée d’air quand elle me prend dans sa main et commence à baisser la tête.
– Oh, non… surtout pas ?a, je lui dis en l’éloignant de moi.
Elle a l’air vexée.
– Comment ?a, non ?
– Pas de pipe.
– Jamais ?
– Non, pas jamais. Mais pas maintenant. Je veux pouvoir tenir plus de trois coups.
?a l’amuse que je lui dise un truc pareil.
– Tu aurais d? te branler avant de partir. J’ai lu que certains hommes le font pour se détendre.
– Le pire, c’est que je l’ai fait ! je marmonne entre mes dents.
Bien s?r, elle éclate de rire.
– Et tu es encore à deux doigts de g?cher ma première fois ?
Je sais qu’elle plaisante, mais je me sens gêné qu’elle en parle.
– Arrête, Cass ! Ne dis pas ?a, maintenant je vais y penser tout le temps.
– Non, je reprends ce que je viens de dire. (Elle se jette sur moi, nos corps nus à nouveau se retrouvent emmêlés. Elle prend mon visage à pleines mains et me regarde droit dans les yeux.) Rien ne sera g?ché… Même si on ne fait pas l’amour maintenant, ?a restera un des plus beaux jours de ma vie. Je suis sincère.