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The Summer Girl (Avalon Bay, #3)(72)

Author:Elle Kennedy

– Tu vois, je lui dis, l’air suffisant. C’est énorme !

En fait, c’est vrai, cette cabine est plus spacieuse qu’on le croirait… elle offre de nombreuses commodités pour une nuit au mouillage. Des placards encastrés pour le rangement, un réfrigérateur et une tête de lit amovible. La table centrale se transforme en lit, que j’avais déjà installé avant de quitter Avalon.

– Tu as vu ? il y a même l’air conditionné…

Elle en reste bouche bée.

– Ouaip. Je te l’ai dit, ce bateau n’est pas donné.

Cassie s’installe, les jambes croisées, au centre du lit.

– Tu crois que tu vas accepter l’offre de Gil Jackson et naviguer jusqu’en Nouvelle-Zélande ?

Sans trop m’étendre sur le sujet, je viens de lui en parler pendant le d?ner. Depuis le coup de fil de Gil, l’idée me turlupine.

– Je ne sais pas, j’ai encore besoin d’y réfléchir.

– C’est fou, tous les bateaux que ce type possède. Une véritable flotte ? Ou une armada. Comment on appelle un groupe de bateaux ? (Elle grimace en cherchant.) Un boisseau ?

– Mais oui bébé, un boisseau de bateaux ! Tout le monde dit ?a.

– Je sens le sarcasme.

– Tu sens bien.

? son indignation succède un beau sourire.

– Bon, je te pardonne parce que tu m’as appelée bébé et que ?a m’excite un peu.

– Ah bon ?

L’instant d’après, j’ai l’impression qu’on a commencé à baiser, rien qu’à travers nos regards. Soudain, mon corps entier se crispe d’impatience à l’idée qu’on ne va pas tarder à baiser pour de vrai.

– Viens ici, murmure-t-elle d’une voix presque rauque.

Je la rejoins sur le lit. J’essaie d’abord de m’asseoir, mais elle me jette tout de suite sur le dos… j’atterris sur le matelas dans un bruit sourd et en souriant. Elle est tout simplement magnifique avec ses yeux qui brillent, ses joues toutes rouges et ses cheveux emmêlés par le vent… cuivrés bien s?r, pas roux, même si je ne lui donnerai jamais la satisfaction de l’admettre devant elle. Dans cette position assise, son short remonte sur ses cuisses… Je tends la main, incapable de m’empêcher de caresser sa chair lisse.

Elle se mord les lèvres.

– Tu commences, Gate ?

– Je ne sais pas… tu veux que j’y aille ?

Plut?t que de répondre, elle se penche pour m’embrasser.

Je lui rends son baiser, glissant mes doigts dans ses cheveux, tirant doucement sur elle pour la rapprocher. Elle est sur moi maintenant, ses superbes seins écrasés contre ma poitrine, les mamelons bien durs. Je passe la main entre nous et je pince délicatement le gauche, sachant à quel point ses seins sont sensibles. Comme s’il s’agissait d’un signal, elle se met à gémir et je souris. J’adore tous les sons qu’elle émet quand on s’amuse. Il n’y a rien de plus excitant que cette douce respiration, juste avant qu’elle ne jouisse. Mais on n’en est pas là, je ne suis pas près d’entendre ce son. Il n’est pas obligatoire de toujours focaliser sur le but, parfois, c’est le voyage qui compte.

Je commence doucement par embrasser son cou tout en me délectant de la fa?on dont elle frissonne. Ses mains vont et viennent entre mes omoplates, caressent l’arrière de ma tête, s’emmêlent dans mes cheveux. C’est tout simplement génial. Je saisis le bas de son débardeur et le fais remonter vers le haut, mes lèvres glissent sur sa peau ainsi découverte jusqu’à ce qu’elles atteignent sa clavicule et se heurtent au tissu de son débardeur, bloqué en boule sous ses aisselles. Je tire encore dessus.

– Enlève-moi ?a, je lui ordonne.

En riant, elle se relève sur le lit pour enlever son débardeur et le haut de son bikini. Je touche alors son short et lui donne une petite tape sur le c?té de son cul.

– Soulève, je grogne.

– J’adore ton langage monosyllabique d’homme des cavernes.

– Je m’en serais douté.

Elle lève ses fesses et je lui arrache son short et ses sous-vêtements que je jette au fond de la cabine. Je réalise soudain que c’est la première fois que je la vois entièrement nue. Je n’arrive même pas à y croire. Je me redresse sur un coude pour l’admirer, ma main glissant sur sa chair parfaite. ? part sa poitrine, elle est plut?t menue. J’effleure sa cage thoracique, sentant ses formes sous le bout de mes doigts. L’os saillant de sa hanche.

Elle me regarde pendant que je la touche.

– Tu cherches à m’exciter.

– Non, je prends le temps d’apprécier.

Mes doigts passent doucement sur un de ses genoux avant de glisser vers la jonction de ses cuisses. En me léchant les lèvres, je fais glisser mes doigts sur sa fente.

Elle commence à respirer plus fort.

– C’est tellement bon.

– J’ai à peine commencé.

En souriant, j’enlève ma chemise tout en gardant mon bermuda. Pour l’instant, je n’ai pas besoin de l’enlever. Je saisis ensuite ses chevilles et commence à la tirer jusqu’au bord du lit. Il n’y a pas beaucoup de hauteur sous plafond dans cette cabine, je dois donc m’agenouiller devant elle et je plonge mon visage entre ses jambes.

Nous gémissons tous les deux dès que ma langue entre en contact avec elle. C’est ce que je préfère au monde. Je pense que Cassie ne m’a pas cru quand je lui ai dit ?a, mais c’est la stricte vérité. Rien ne m’excite plus que d’avoir ma tête entre les jambes d’une femme. La faire gémir, la voir se tortiller, entendre ses halètements, sentir ses cuisses se resserrer autour de moi, savoir qu’elle est désespérée de me garder là où elle en a le plus besoin, c’est le summum de l’excitation sexuelle ! Putain… c’est trop bon.

Alors que mon érection cogne fort contre ma braguette, je la travaille avec ma langue et mes doigts, jusqu’à ce que je l’entende enfin, ce bruit… mon bruit préféré. ? mon tour je gémis, tellement j’aime ?a, et je sais qu’elle ressent cette réponse grave et rauque de ma gorge vibrer sur son clito. Ses hanches commencent à bouger. Elle se frotte contre mon visage, prenant tout le plaisir que je lui offre, et ce n’est que lorsqu’elle s’immobilise complètement que j’abandonne cette position et commence à l’embrasser le long de son corps.

Elle accueille mon baiser et j’aime ?a. Elle se fout bien que son go?t intime soit encore sur ma langue. Elle me dévore pratiquement le visage, ses ongles s’enfoncent dans mes épaules tandis que l’autre main cherche fébrilement le haut de ma fermeture ?clair.

– Pourquoi tu portes encore ce truc ? C’est vexant…

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