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The Summer Girl (Avalon Bay, #3)(90)

Author:Elle Kennedy

Je ricane. Je me suis beaucoup amusée avec mes coéquipières ce week-end, et je suis triste que ?a se termine. Hélas, il ne reste plus qu’une seule épreuve sur les vingt des Beach Games : le lancer de ballons d’eau.

Jusqu’à présent, la journée a été frustrante pour l’équipe Beacon. On ne s’est classés dans aucune des épreuves éliminatoires de la course d’obstacles ce matin. L’équipe Yacht Club a remporté les deux épreuves, ce qui a permis à Tate de se pavaner comme un paon. Nous avons également perdu la troisième place dans le relais de seaux au profit de ces foutus pompiers. Nous nous sommes rattrapés en nous classant troisièmes dans la course à trois jambes, gr?ce à Mackenzie et Zale. Malheureusement, ? ces idiots de jumeaux, parce qu’ils ont la même stupide taille de jambes ?, comme l’a poétiquement souligné Mackenzie, ont gagné cette course pour donner trois points à l’équipe Hartley.

Selon le pari entre Mac et Gen, leurs copains nous battent d’un petit point. Officiellement, je pense que les deux équipes se disputent la troisième place au classement général. Mais comme mes coéquipières sont plus préoccupées par leur pari parallèle, elles commencent à me torturer le cerveau avec un tas de calculs qui n’ont aucun sens.

– Très bien, dit Mac. Ils ont une longueur d’avance, ce qui signifie qu’on doit se classer troisièmes pour être à égalité…

– Qu’est-ce qui va départager les deux équipes ? demande alors Zale.

– Aucune idée. Nous n’avions pas prévu d’égalité. On devra trouver une solution. Mais si on se classe deuxièmes, on s’en fout car on aura deux points de plus et on les battra. En cas de première place, on obtient trois points et on gagne haut la main. ?videmment… on ne gagne que s’ils ne se classent pas.

– Attends, et s’ils sont troisièmes et qu’on est premiers ? fait remarquer Gen. (On sent qu’elle se concentre en faisant des calculs mentaux.) Alors ils obtiennent un point, ce qui leur donne deux points d’avance. Mais on obtient trois points, ce qui nous donne un point d’avance, donc on gagne.

– C’est vrai. Mais… bon sang ! si on gagne et qu’ils sont deuxièmes, on est à nouveau à égalité. Alors…

– Arrêtez ! je crie en me bouchant les oreilles. Je ne veux plus vous entendre !

– Vraiment ! gémit Zale, le visage crispé par la douleur. C’est trop compliqué. On dirait mes frères qui se disputent sur leur classement de fantasy football à la con, en essayant de savoir s’ils ont fait les phases éliminatoires.

– OK, tout le monde ? hurle Debra Dooley dans son micro.

J’en suis certaine, elle a rapporté ce truc de chez elle. Aucun des autres volontaires n’a de micro.

– On va commencer !

? quelques mètres de là, Evan appelle sa fiancée.

– Fred, quelle taille je dois commander pour ton costume de petite bonne fran?aise ?

– Dans tes rêves, répond Gen du tac au tac.

– Tous les soirs, promet-il.

Mackenzie regarde Cooper en le pointant du menton :

– Alors, j’attends… Pas de commentaire.

Cooper sourit.

– Je ne harcèle pas les gens à terre.

– Les gens à terre, lui rétorque-t-elle en lui faisant un bras d’honneur.

Ils me font rire. C’est dr?le de voir comment ils se comportent. Gen et Evan sont fusionnels, on dirait que chaque mot échangé suinte le sexe. Cooper et Mac sont plus dans l’affrontement, mais quand ils se regardent, leur connexion est évidente.

Je regarde Tate, en me souvenant de la fa?on dont il m’a tenu la main hier soir autour du feu. Ses doigts entrelacés dans les miens semblent un acte si naturel… je me demande comment je vais pouvoir lui dire au revoir dans deux semaines. Mon vol pour Boston part trois jours après la réouverture du Beacon, et déjà je pense aux vacances à venir : une semaine pour les partiels en octobre, après il y aura Thanksgiving, ensuite No?l, le Nouvel An…

Peut-être que ?a pourrait fonctionner, notre histoire. Je ne parle pas d’une vraie relation ou d’un truc approchant, je fais toujours de mon mieux pour ne pas engager mon c?ur dans tout ?a. Mais qui dit qu’on ne peut pas continuer à coucher ensemble ? ? sortir ensemble quand on en aura l’occasion ? On n’en a pas encore marre l’un de l’autre, alors pourquoi ne pas continuer à flirter avant d’en arriver là ? Enfin, si Tate est intéressé par prolonger cette aventure…

Quelque chose me dit que c’est le cas.

– Nous allons procéder à un tirage au sort pour déterminer l’ordre du lancer, annonce Deb.

Un volontaire se précipite avec une casquette de base-ball contenant des bouts de papier avec les noms des équipes.

– On va commencer par… les beaux marins du Manoir !

Les autres noms sont tirés du chapeau et on est heureux d’apprendre qu’on sera les derniers. Cela va nous donner l’occasion d’observer les autres équipes et d’apprendre de leurs erreurs.

Quand Tate et ses marins s’avancent, Deb rappelle rapidement la règle du jeu. Pour le lancer du ballon d’eau, les quatre membres de l’équipe doivent se tenir en ligne, à une distance d’environ 60 centimètres les uns des autres. Le ballon est lancé le long de la ligne, d’une personne à l’autre, et après chaque étape, les membres de l’équipe doivent reculer d’un pas. La distance entre chaque personne devient donc de plus en plus grande. L’équipe qui parvient à continuer de lancer son ballon sans le faire éclater remporte les trois points tant convoités.

– Prêts ? crie Deb. Et lancez !

C’est parti. C’est le moment ou jamais.

L’équipe Yacht Club parvient à séparer chaque membre d’une distance de 4,50 mètres avant que le ballon vienne frapper Luke au visage. Il explose, en le mouillant de la tête aux pieds. Tate me lance un regard ironique alors qu’ils retournent sur la ligne de touche, comme pour me dire, parfois on gagne, parfois on perd. Il prend tout à c?ur. C’est ce que j’aime chez lui.

– 4,5 mètres, c’est la distance à battre, annonce Deb.

Les boulangers et les mécaniciens sont les suivants et terminent avec une distance impressionnante de 6,70 mètres pour les premiers et de 3,60 mètres pour les seconds. Les pompiers terminent avec 6 mètres et ceux du Sharkey’s avec 2,70 mètres.

Puis c’est au tour de l’équipe La Savonnerie, qui joue ensemble comme une machine bien huilée. Chaque fois que Deb crie ? Et… on recule ! ?, les quatre femmes font un pas pour augmenter la distance entre elles et quand Deb crie ? Et… on lance ! ?, le ballon change de main sans problème.

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