The Summer Girl (Avalon Bay, #3)(152)
Lui et moi, on s’est revus deux fois depuis notre aventure australienne. Un week-end à la fin du mois de janvier et un autre pendant mes vacances de février, mais Tate trouve que c’est trop peu. Il a raison. Il me manque à chaque seconde où nous ne sommes pas ensemble, et je compte les jours qui me séparent de la remise des dipl?mes. J’ai déjà réservé mon vol pour Avalon Bay. Je vais rester avec ma famille, mais dernièrement, Tate m’a laissé entendre qu’on devrait trouver un endroit pour vivre ensemble dès l’automne.
– Cassie, regarde !
Je souris en voyant mes s?urs se précipiter vers nous. Elles tiennent toutes les deux la tortue en peluche, qu’elles brandissent dans une pose de vainqueurs. Derrière elles, Tate arrive, l’air très content de lui.
– Et tu as cru que je n’y arriverais pas ? m’accuse-t-il. (Il jette un coup d’?il à mes s?urs.) Vous vous souvenez qu’elle a douté de moi ?
– Je m’en souviens, répond Roxy en hochant la tête d’un air sévère.
– Je m’en souviens aussi, ajoute Mo.
Je lève les yeux au ciel en les regardant tous les trois.
– Bien s?r que j’ai douté. Ces machines-là sont truquées. Personne ne gagne jamais rien.
– Ah bon ? me dit Tate en montrant la tortue. Et ?a, c’est truqué ? ?a m’étonnerait, rouquine.
– ?a m’étonnerait, rouquine… répète Roxy en écho tandis que Nia et papa s’esclaffent dans leur café.
Je regarde Tate d’un ?il noir.
– Tu as une mauvaise influence sur elles.
– Nah…
– Nah, imite Mo.
Je soupire en avalant la dernière bouchée de mon g?teau au citron. Tate s’assoit à c?té de moi et passe un bras musclé autour de mes épaules.
– Je pense que tu es juste un peu jalouse, bébé. Tu veux que je gagne quelque chose pour toi ? Il y a un homard là-dedans qui est presque de la même nuance de rouge que ton visage.
– Tu es tellement dr?le.
Je lui fais les gros yeux, il me répond par un clin d’?il. De toute fa?on, on sait tous les deux que je ne suis pas vraiment en colère. Au contraire, je suis tellement heureuse qu’il soit ici avec moi en ce moment.
NOUS sommes heureux… ? un point, que ?a en deviendrait dégo?tant.
La dernière chose que j’attendais de mon aventure de cet été, c’était de finir avec un copain. Tout ce que je voulais, c’était de la passion, du plaisir, voire un peu de romantisme.
Mais je me retrouve avec bien plus que ce que j’avais prévu. J’ai trouvé le véritable amour avec l’homme le plus génial, le plus dr?le et le plus doux que j’aie jamais rencontré dans ma vie. Un homme qui m’a appris à exprimer mes sentiments, même quand ils sont mauvais. Et, gr?ce à lui, j’ai retrouvé mon père. J’ai enfin pu me libérer de l’emprise de ma mère et mettre fin à une relation qui me faisait souffrir. J’ai établi une véritable connexion avec ma belle-mère. J’ai même pu voir l’Australie… depuis le pont d’un yacht piloté par le capitaine le plus sexy de la planète.
– Il fait froid ! se plaint Mo en se rapprochant de son père.
Un groupe vient d’entrer dans le restaurant et, comme notre table se trouve près de la porte, la rafale du vent froid de mars a rafra?chi l’air ambiant.
– Sérieusement, grommelle papa, on n’est pas censé être au printemps ? Je ne sais pas comment vous faites pour survivre ici, dans l’Arctique.
Je lui fais une grimace.
– Le Nord-Est n’est pas l’Arctique. Et le temps ne me dérange pas. Surtout en hiver. La neige est si belle.
– L’hiver, c’est nul, me dit Roxy.
Tate acquiesce, avant de déposer un baiser sur ma joue.
– L’été est ma saison préférée.
Je croise ses yeux bleus espiègles.
– Et pourquoi ?a ?
– Tu sais… Toutes ces jolies Summer girls qui arrivent en ville…
– Toutes ?
Il prend ma main sous la table.
– Eh bien… une seule. Et l’été prochain sera encore meilleur que le précédent.
Je croise nos doigts.
– J’ai h?te !
Remerciements
Chaque fois que je reviens dans l’univers d’Avalon Bay, un sourire se dessine sur mon visage, du premier chapitre jusqu’à la fin. Cette petite ville balnéaire est tellement agréable à découvrir, et je suis très reconnaissante de pouvoir passer mes journées à me perdre dans des mondes fictifs. Plus encore, je suis reconnaissante aux personnes qui me permettent de le faire :
Mon éditrice, Eileen Rothschild, qui m’a permis de me laisser aller à mon c?té idiot avec ce livre et d’écrire sur les tortues de Keanu Reeves et sur toutes les autres choses qui me venaient à l’esprit.