The Summer Girl (Avalon Bay, #3)(67)
Pendant que je regarde, il tapote sur son portable et le pose sur le rebord de la fenêtre. Il m’a mise sur haut-parleur. Trois secondes plus tard, il est nu. Nu, magnifique et glorieusement excité. Son sexe est long, dur et plus gros que ce à quoi je m’attendais.
Ma bouche est tellement sèche que j’ai du mal à déglutir. Tate fait glisser une main sur son torse nu. Lentement, sans se presser. Il l’enroule autour de son sexe épais et le caresse lentement. Je retiens un autre gémissement.
– J’ai trop bu, je lui dis.
– Moi aussi.
Je suis hypnotisée par sa main, par ses longs doigts fermement enroulés autour de son sexe.
– Nous sommes amis.
– Oui, approuve-t-il.
– Les amis ne devraient pas faire ?a.
– Probablement pas… Tu vois ?a ? (Il se touche encore.) Regarde comme tu me fais bander. Depuis qu’on s’est rencontrés, je me branle quand je sais qu’on va se voir, juste pour freiner la tentation.
Le tableau peu rago?tant qu’il brosse fait malgré tout frémir mes tétons.
– Tu es sérieux ?
– Hum… Hum… Et je vais me branler dès que tu auras fermé ces rideaux.
Ma main tremble tellement que je manque l?cher mon portable.
– Qui te dit que je vais les fermer ?
De l’autre c?té, j’aper?ois le lent mouvement de sa langue qui passe sur sa lèvre inférieure pour la mouiller.
– Tu n’as pas idée à quel point je te trouve sexy en ce moment, dit-il tout à coup.
Collant mon portable sur l’oreille, je passe l’autre main derrière mon dos, cherchant le fermoir de mon soutien-gorge. Heureusement, celui-là est facile à défaire. Je l’ouvre d’un coup sec et le soutien-gorge tombe par terre.
Dès que mes seins sont pleinement visibles, Tate émet un dr?le de r?le, un son rauque et profond.
– Et maintenant, tu me trouves comment ?
Oh mon Dieu, qui est cette femme ? Quels sont ces mots qui sortent de ma bouche ? ? qui appartient cette voix enj?leuse ? Je suis nue devant lui, et pourtant je ne suis pas du tout gênée.
– Tu as l’air sacrément comestible.
Un sourire se dessine sur mes lèvres, mais il se transforme en un léger froncement de sourcils lorsque je réalise que sa main est restée immobile.
– Tu ne te touches plus ?
– J’attends tes ordres, répond-il d’un ton graveleux. Dis-moi ce que tu veux.
Je réalise soudain que la bravache de tout à l’heure ne sait plus trop quoi dire. Je ne sais pas mener ce genre de chose. Je ne sais pas quoi demander. Comment le demander ? Tout ce que je sais, c’est que mon clito pulse et que mes tétons n’ont jamais été aussi durs.
– Je veux que tu m’aides, je lui dis d’une voix ferme. Je veux que ce soit toi qui prennes le contr?le et que tu m’aides à…
Un r?le étranglé remplit mon oreille.
– T’aider à quoi ? T’aider à jouir ?
– Oui.
– D’accord. Alors, je veux que tu glisses ta main dans cette culotte, je veux que tu frottes cette petite chatte chaude, jusqu’à ce que tu jouisses pour moi. Tu peux faire ?a ?
Une vague de plaisir m’envahit, j’en perds presque l’équilibre.
– Je ne sais pas si je peux, j’avoue. Faire ?a debout, je veux dire.
Je suis certaine que mon visage est plus rouge qu’il ne l’a jamais été.
– Rapproche-toi.
Sa voix est hypnotique, elle est comme un leurre qui attire le poisson que je suis devenue en me sentant glisser vers lui sans rien pouvoir faire pour l’empêcher.
– Mets-moi sur haut-parleur, dit-il quand j’arrive à quelques centimètres de la fenêtre. Pose ton portable sur le rebord.
Mon pouls se met à battre à cent à l’heure, une pulsation rapide et rythmée envahit mon corps. Il se touche à nouveau, une caresse paresseuse ici et là ; il prend tout son temps. J’admire le dessin saillant de ses abdos, le V sexy de ses obliques. Quel beau mec ! J’aimerais qu’il soit ici, avec moi dans ma chambre, j’aimerais que sa peau chaude et bronzée vienne se presser contre la mienne.
Je le mets sur haut-parleur, heureuse que grand-mère n’ait pas le sommeil léger.
– Bien, dit-il en m’encourageant lorsque je pose mon portable. Accroche-toi au rebord avec ta main gauche. Tiens-toi bien.
Je suis ses instructions à la lettre.
– Maintenant, je veux voir l’autre main dans ta culotte.
Je glisse les doigts de ma main droite sous ma ceinture, et, au moment où ils entrent en contact avec mon clito, je manque m’écrouler.
– Oh, putain… je murmure, trop contente de me raccrocher à quelque chose.
Je l’entends ricaner.
– ?a va mieux ?
– Hum… Hum…
Nous continuons de nous regarder mutuellement. Il se branle un peu plus vite, je me caresse un peu plus fort. Son regard est fixé sur moi. Je ne sais pas s’il se concentre sur mes seins ou sur les mouvements de ma main, mais je sais que sa respiration s’accélère. Je peux l’entendre dans le haut-parleur.