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The Summer Girl (Avalon Bay, #3)(50)

Author:Elle Kennedy

Je le mets sur haut-parleur, heureuse que grand-mère n’ait pas le sommeil léger.

– Bien, dit-il en m’encourageant lorsque je pose mon portable. Accroche-toi au rebord avec ta main gauche. Tiens-toi bien.

Je suis ses instructions à la lettre.

– Maintenant, je veux voir l’autre main dans ta culotte.

Je glisse les doigts de ma main droite sous ma ceinture, et, au moment où ils entrent en contact avec mon clito, je manque m’écrouler.

– Oh, putain… je murmure, trop contente de me raccrocher à quelque chose.

Je l’entends ricaner.

– ?a va mieux ?

– Hum… Hum…

Nous continuons de nous regarder mutuellement. Il se branle un peu plus vite, je me caresse un peu plus fort. Son regard est fixé sur moi. Je ne sais pas s’il se concentre sur mes seins ou sur les mouvements de ma main, mais je sais que sa respiration s’accélère. Je peux l’entendre dans le haut-parleur.

Je commence à respirer fort moi aussi. Des picotements de plaisir se répandent partout sur ma peau. Mes mamelons sont durs, mes seins tendus. Je souffle doucement.

– J’aimerais tellement que tu sois là, avec moi.

– Moi aussi.

Et pourtant, ni l’un ni l’autre ne bouge. Je ne lui demande pas de venir ici, il ne me le propose pas non plus. Au lieu de ?a, nous continuons à nous faire plaisir, les yeux rivés l’un sur l’autre. Mon corps tout entier est un fil tendu qui attend désespérément son point de rupture.

– Tu n’aimerais pas que ma queue soit en toi, maintenant ?

Je gémis doucement avant de lui répondre sincèrement :

– Je ne sais pas… je n’ai jamais eu une queue en moi.

?a lui arrache un petit gémissement.

– Pourquoi est-ce la phrase la plus sexy que j’aie jamais entendue ?

Quand je vois son poing se resserrer sur son érection, je me balance plus vite contre ma main ; la tension est à son paroxysme. J’exerce une pression plus forte sur mon clito tout gonflé qui me fait presque mal tant il a besoin de libération, et un frisson me parcourt. J’entends à peine ma propre voix au-dessus des battements de mon c?ur :

– J’y suis presque…

– Ah oui ? Vas-y, montre-moi comment tu fais.

Je me mordille les lèvres. Mon corps est lourd et faible, j’ai l’impression que mes membres sont sur le point de me l?cher, je m’agrippe au rebord, enfon?ant mes ongles dans le bois peint. Je m’affaisse en avant et appuie mon front contre la fenêtre. Ma respiration haletante commence à embuer les vitres. Des gémissements s’échappent de mes lèvres à mesure que le plaisir augmente et s’accumule au fond de moi. Mon Dieu… jamais de ma vie je n’ai vécu une expérience aussi érotique.

– Cass, continue… tu vas me faire jouir.

Ces mots prononcés d’une voix rauque me font l’effet d’une étincelle. Mon corps explose tout à coup. L’orgasme arrive dans un éclair de lumière, une poussée de chaleur, une bouffée de bonheur qui m’emporte, se répandant en moi par vagues de pulsations à la fois douces et puissantes. Lorsque Tate se met à grogner, je le regarde jouir, j’écoute les petits gémissements qu’il pousse pendant qu’il s’abandonne au plaisir. Au bout d’un moment, sa main finit par ralentir, je vois sa poitrine se soulever et s’abaisser à chaque respiration qu’il prend.

– Putain de bordel… jure-t-il en se mordant les lèvres avant de croiser mon regard.

Putain de bordel, en effet.

Chapitre 16

Cassie

Le besoin d’appartenance est profondément ancré en chacun de nous. N’y a-t-il pas pire expérience au monde que de se sentir à l’écart ? ? l’école, regarder un groupe d’amis rire ensemble et souhaiter être de la partie, en sachant qu’on est exclu ? Au bureau, voir ses collègues de travail se réunir autour de la machine à café et souhaiter participer à la conversation ? Ou, dans mon cas, le désir désespéré d’appartenir à ma propre famille. Dès que mon père a épousé Nia, je me suis sentie mise à l’écart. Et quand les jumelles sont nées deux ans plus tard, je m’y suis sentie doublement mise à l’écart. En tout cas, c’est ce que j’ai ressenti. Nia ne s’est jamais rapprochée de moi, et je marche constamment sur des ?ufs avec mon père, ce qui me rend d’autant plus désireuse d’obtenir leur approbation.

C’est sans doute la raison pour laquelle, lorsque papa appelle trente minutes avant le d?ner avec Aaron et me demande si je peux faire du baby-sitting, je réponds oui sans hésiter.

– Je pensais que la fille de l’amie de Nia était la meilleure baby-sitter du quartier, je réponds d’un ton léger.

Impossible de m’empêcher de lancer une pique passive-agressive sous couvert de taquinerie. Lors de mes précédentes visites, j’ai proposé à plusieurs reprises de faire du baby-sitting pour que papa et Nia puissent sortir ensemble une fois par mois, mais ils ont toujours rejeté l’offre, optant plut?t pour une ado qui habite dans leur rue.

Mon père s’esclaffe.

– Kendra est géniale avec les filles, mais elle n’arrive pas à la cheville de leur grande s?ur. Le problème, c’est qu’elle s’est foulé la cheville cet après-midi, elle a donc d? annuler. Nous sommes désolés de te déranger un samedi soir. Tu avais déjà des projets ?

– Oui, mais ?a ne me dérange pas de reporter. ? moins que… Je peux inviter un ami ? On avait prévu un d?ner et un cinoche. Peut-être que je peux le convaincre de venir regarder des Disney à la place.

– C’est l’ami qu’on a rencontré au magasin de tortues ?

– Non, quelqu’un d’autre.

– Je vois, Madame est très demandée. Bien s?r, pas de problème. Vas-y, invite ton ami. Et surtout, merci, Cass, je t’en dois une. On ne voulait vraiment pas annuler notre soirée… Il y a un groupe qui joue dans le parc ce soir en hommage à CCR1. Je ne veux pas rater ?a.

– Pas de souci. J’ai à peine vu les filles ce mois-ci, alors ?a va être sympa de passer un peu de temps avec elles.

Je raccroche et j’envoie un message à Aaron.

Moi : Je suis VRAIMENT désolée de faire ?a, mais changement de plan de dernière minute. Mon père a besoin que je garde mes s?urs. Tu veux venir me tenir compagnie ? Elles se couchent à neuf heures, alors on aura encore du temps pour nous. ET il y a un Disney prévu.

Aaron : Si c’est La reine des neiges 2, je suis partant.

Moi : Tu vas devoir négocier avec deux filles de six ans. Elles décident.

Aaron : Défi accepté.

Moi : Je t’enverrai l’adresse par texto.

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