The Summer Girl (Avalon Bay, #3)(82)



Il ne porte pas de sous-vêtements. Il bande fort, prêt pour moi. Je le branle un moment, appréciant la fa?on dont ses lèvres s’écartent, la fa?on dont il respire un peu plus vite. Puis je me mets à genoux devant lui. Je fais courir mes doigts le long de sa longue queue. Il est dur comme de la pierre.

– Je veux que tu me dises à quel point c’est bon.

Ses yeux sont en fusion. La luxure à l’état pur.

– Tu ne le sens pas ? me demande-t-il en se frottant sur ma main.

Je fais glisser mon pouce sur la goutte qui s’est formée au bout de son gland avant que mes doigts ne s’enroulent à nouveau autour de son sexe. Lorsque je le caresse, avec plus d’insistance cette fois, son expression s’enflamme, il grimace sous l’effet du plaisir… à la limite de la douleur. Il avait tellement envie de moi que ?a lui faisait mal, me disait-il tout à l’heure. Je ne pense plus qu’il plaisantait.

Il continue à me regarder comme si j’étais la plus belle créature du monde. Quel bonheur pour mon ego ! L’horrible boule coincée au fond de ma gorge commence à dispara?tre, comme par miracle.

Quand j’approche mes lèvres de son sexe, que j’y dépose un tout petit baiser, son corps entier tressaille.

– Oh, putain… murmure-t-il.

En souriant, j’y dépose un autre baiser, je fais tourner ma langue autour de son gland, je le taquine à nouveau. Sa respiration devient lourde. Il ferme les yeux. Je le regarde, j’aime ce visage crispé par l’envie de me voir continuer. Il s’abandonne, il perd ses moyens.

On se regarde fixement un bon moment, et, sans qu’il s’y attende vraiment, je le prends entièrement dans ma bouche.

– Mon Dieu, dit-il.

Mon corps entier frissonne en sachant que je suis responsable du gémissement quasi désespéré qui s’échappe de sa bouche. C’est un son tellement sexy que je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour l’entendre à nouveau, pour continuer à faire sortir ces gémissements de ses lèvres. Je l’aspire, je le suce, utilisant ma main et ma langue pour le rendre fou.

– C’est tellement bon, marmonne-t-il.

Pourtant au même moment, il tente de s’éloigner de ma bouche affamée et me dit :

– Je ne suis pas venu ici pour ?a.

Je le l?che.

– C’est ce que tu vas avoir. On va se plaindre d’une pipe, Gate ?

Tate se met à rire.

– Je te l’ai dit, ?a va pas aller, ce surnom…

Il s’arrête quand je le prends à nouveau dans ma bouche.

– Putain de bordel.

Un gémissement torturé s’échappe de sa gorge.

– J’adore ?a, vraiment. Je…

Un autre gémissement.

– J’aimerais tellement que tu n’arrêtes jamais, mais… oh, c’est tellement bon…

De lui-même, il s’enfonce plus profondément.

– … mais je veux que nous jouissions ensemble.

Mes tétons réagissent instantanément à cette suggestion.

– Attends, je vais me mettre là, et toi, ici ; j’ai besoin de te sentir sur moi.

Pendant ce temps-là, il m’embrasse toujours avec fougue, ses hanches bougent à un rythme soutenu et rapide, ses longs doigts s’emmêlent dans mes cheveux.

– J’ai besoin de te toucher, de voir ton visage et d’entendre le bruit que tu fais quand tu te rapproches.

– Quel bruit ? je demande en m’arrêtant brusquement, tout essoufflée.

– Je ne peux pas le décrire. C’est juste sexy. S’il te pla?t…

Je fais qu’il veut, ce que nous voulons tous les deux. Parce que, même si c’est amusant de le taquiner, mon corps tout entier réclame d’être libéré. Je grimpe sur le lit et nous nous écroulons sur le matelas, sa bouche trouvant instantanément la mienne dans un baiser vorace. Sa main t?tonne pour passer sous ma jupe, où il écarte ma culotte. Je suis mouillée et prête, et il utilise cette humidité pour caresser mon clito, pour faire glisser un doigt le long de ma fente.

– Remets ta main sur moi, murmure-t-il.

– Attends, j’ai une idée, je lui dis.

Il pousse une légère plainte quand je bouge, mais je ne vais pas bien loin. J’attrape juste la lotion pour les mains que j’avais laissée sur la table de nuit un peu plus t?t. J’en mets un peu sur ma main et je me tourne vers lui. Au premier glissement doux et humide le long de sa queue, ses yeux se révulsent.

– Ah… continue…

– C’est bon ?

– Tellement… ne t’arrête pas.

Ses hanches commencent à se balancer, il s’enfonce dans ma main par petites secousses, il s’appuie sur son coude et soulève ma chemise. Sa bouche ensuite s’écrase sur un mamelon perlé pendant que ses doigts reviennent entre mes cuisses, frottant, taquinant, caressant mon clito pour faire monter le plaisir. Quand il enfonce un doigt en moi, les mots qu’il gémit ne font qu’augmenter la tension qui nous lie.

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